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ah, des cailloux qui chantent !
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Chandeleur en Minervois
 
 
Silvalain
Le 04/02/2014 - 15:36:05

Bravo à Emile qui a osé et est passé sans mettre le pied dans le clapias

PHILIPPE11
Le 04/02/2014 - 21:59:53

On dit clapier par chez nous, et la clape dans le Narbonnais

labeu
Le 04/02/2014 - 22:01:26

... un clapias, c'est un clapier pour les lapinas ?!

gps11
Le 05/02/2014 - 04:59:21

Là il y a méprise, ceci est un tas de cailloux enlevés de la vigne, ce n'est pas le CLAPAS:

1.1.2 - Les clapas


 Presque omniprésents dans les basses garrigues languedociennes du Saint Chinianais et du Minervois au-dessous de 500 m, ils y font partie des « formes climatiques froides » du Quaterrnaire et sont donc pour la plupart fossiles ou reliques Toutefois, le substrat rocheux des mêmes garrigues subit encore aujourd’hui, mais à un degré moindre, l’action des phénomènes du froid qui ont engendré les clapas dans le passé.
          L’action des cycles gel-dégel y est d’autant plus marquée que la roche est moins protégée par un sol très maigre et un manteau végétal peu épais ou discontinu.

Les clapas ne doivent pas être confondus avec les tas d'épierrement du même nom réalisés par l’ Homme.

Il s’agit de « champs » de pierres donnant un aspect « ruiné » au substrat des Garrigues, ces accumulations de matériaux gélivés étant souvent si énormes que le relief peut y subir un véritable ensevelissement.

Les clapas sont visibles sur les pentes des vallons, où ils donnent souvent naissance à des éboulis, sur les plateaux (causses) et sommets.

L’épaisseur des clapas est surtout fonction de la nature même de la roche, la gélivation étant d’autant plus marquée que le calcaire est moins massif,  moins pur car alternant avec des marnes,  et plus recoupé par des plans de clivage (joints de stratification, cassures, failles, diaclases). La dolomie peut être soit très gelive, se désagrégeant en sable comme du grès, soit résistante au gel et formant alors des corniches.

Mais l’importance des clapas dépend aussi   de l’exposition, de l’altitude, de l’érosion, de la présence ou non d’eau circulante, de la densité et de l’épaisseur du couvert végétal (strates herbacée, arbustive, arborescente).

La pierraille résultant d’une gélivation  actuelle ou du moins post-glaciaire peut être reconnue à certains indices : .présence d'un sol brun forestier récent ;  absence de coloration jaune par formation d'argile à la surface de ses débris ;  éboulis de pente, dits « vivants »,dépourvus de végétation, formés par des blocs mal triés et correspondant toujours à de la roche en place sur le haut du versant.

jfr31
Le 05/02/2014 - 09:02:30

ce ne sont pas les sentiers ou la présence de crêpes mais l'enrichissement culturel et spirituel qui nous guide dans notre choix des planifs....Laughing

Et Robert : si tu dors pas, tu récupèreras pas Cry

guy
Le 05/02/2014 - 09:56:38

...fallait le dire !!!

labeu
Le 05/02/2014 - 10:15:44

purée, en faisant cette photo, je ne me doutais pas qu'elle allait faire couler autant d'encre Surprised

tutu
Le 05/02/2014 - 18:15:21

J'espère que tu as fait un copié /collé.

flèche bleue
Le 05/02/2014 - 20:08:45

Super complet et intéressant, mais là, je vais prendre une aspirine, parce que j'ai la cafetière qui chauffe! Smile

jpr31
Le 05/02/2014 - 20:27:29

clap clap clap Roro !