Ce week-end la météo annonce beau et chaud samedi, on se dit avec Guy que c'est peut-être la dernière fenêtre estivale qui incite irrésistiblement à se tourner vers la montagne.
On est tentés par le Luchonnais... Guy a des traces en kit, et façon Ikéa il reconstitue ce parcours idéal pour une reprise (pour ma part je n'ai pas roulé depuis fin Juillet, c'était chez Franky à l'époque cet été où les Pyrénées étaient plus que frisquets).
Cela commence par une longue montée au départ de Salles-et-Pratviel, peu avant Luchon: un peu de route puis une piste agréable, régulière...
Au passage je roule sur une bébête qui ressemble à un serpent, sans doute un orvet, il ondule sous ma roue, mais curieusement, ne s'enfuit pas ! J'en profite pour faire une photo zoom, (faut pas exagérer, je ne m'approche pas trop ;-)
Au total environ 10 km pour par loin de 1000 de d+. Tout au long de cette montée on est accompagnés d'un splendide point de vue, dans le sens sud des épingles vers le Maupas, Céciré, etc..., et dans le sens nord par les crêtes qui dominent la vallée cachée de l'Oueil.
Nous montons pour moitié à l'ombre et à la fraîcheur, puis les arbres laissent place à une végétation de fougères et bruyères au plus beau de leur floraison, c'est superbe.
A l'issue de cette montée (merci Guy de m'avoir attendue de nombreuses fois), on enchaîne avec une descente courte, malheureusement sur piste, mais je crois qu'on ne peut pas faire mieux.
Le ride reste toutefois très agréable car les pistes, dans les Pyrénées, c'est du double-single ;-)
A cet endroit je crève, un gros trou dans ma chambre (en rentrant chez moi je me suis rendu-compte que mon pneu était déchiré, snif il n'a que deux sorties !
Ensuite le parcours ondule sur une piste agréable, souvent ombragée, avec une belle végétation: secteur propice à la conversation, séquence bla-bla-bla avec Guy !
Au bout de celle-ci la trace nous emmène sur une entrée de single (qui ne se fait pas sur le vélo voir photo n°9). A partir de là, pendant à peu près un km, ça ne roule pas toujours très bien car il y a un peu de dévers plus quelques petits obstacles... Bon, les champions du caracolage en terrain accidenté n'en feront qu'une bouchée, mais pour les autres il y a quelques "posés de pieds".
De plus nos GPS commencent à perdre la tête, cela se reproduira deux fois encore dans cette fin de parcours... Etrange... Peut-être la proximité d'une ligne haute tension en est-elle la cause ?
Nous retrouvons une piste pour nous échaufffer dans la descente-bijou qui nous ramènera à Juzet.
Et là, attention, la partie finale s'enquille de manière très improbable, il faut absolument suivre la trace.
Je pense qu'il s'agit d'un petit inédit (experts du secteur exprimez-vous!) car le single est très sauvage, un peu fermé par la végétation agressive (des ronces en pleine forme), qui nous oblige à poser pied à terre pour ne pas se faire déchirer, mais sans ça, ce serait parfait !
D'autant que le terrain se fait tout du long très varié et très ludique. Petits cris de plaisir !!!
Nous débouchons sur des granges en mauvais état, un véritable village de bergers désaffecté. Juste avant, on ride sur un stade naturel de dalles, il y a en pour tous les goûts, choissisez votre ligne !
Il faut ensuite tourner à gauche toute, en passant devant une source captée miraculeusement bienvenue quand il fait chaud comme aujourd'hui.
Guy s'ablutionne d'eau très fraîche et je remplis mon Camel vide, même si nous sommes presque arrivés.
La descente joueuse continue, un peu de technique, change encore de style (l'APN chauffe!) et nous voilà arrivés à Juzet. La liaison vers Salles se fait par deux km de route.
Voilà une sortie qui nous laisse ravi-e-s de notre planif binômiale de dernière minute, pour faire du vélo en montagne accessible, avec très peu de portage, mais toujours l'ambiance et le très beau visuel du Luchonnais, et une descente régalade pour finir: LA CERISE SUR LE VELO :-)))