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Par apache31, le 25/02/2006.
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On arrive avec XIII pile à l'heure du rdv et là, surprise, il y a déjà une dizaine de vététistes en préparation ! Ne reconnaissant personne et après quelques touchés de mains, c'est un autre groupe de copains et un seul d'entre eux nous attend : Papenoo, le Revelois qui joue à domicile. A l'avenir, il faudra se donner rendez-vous ailleurs que sur les places de village ou devant les monuments aux morts qui sont, décidément, des endroits trop courus.
Les équipiers habituels arrivent de concert : Jo accompagné de Chybro dont nous faisons la connaissance, l'inoxydable Patroc, Fonf avec JFD et un camarade sympathique, Sylvain. Les préparatifs sont rapides car il fait ' 1°C et nous sommes tous pressés de rouler pour nous réchauffer : ça tombe bien, il y 7 km de côte dès le départ. Montée sans histoire de Dourgne à la croix de Fangasses, ça discute de partout. Halte rapide de regroupement, il fait une chaleur épouvantable : 2°C ! Descente en single tournoyant ; Jo assénant quelques coups de machette deci delà, fini de nettoyer le terrain. La terre est bien dure et c'est un régal à rouler. Hormis la température, on se croirait en été. Passage à Arfons, comme d'habitude, je crève. C'est décidé, je passe en Tubeless ! Remontée en sous-bois vers les Cammazes, single rejoignant la cabane de « la planque haute ». Piste roulante jusqu'au début des Cammazes. Le deuxième gué du jour est l'occasion pour tous de tester différents modes de traversées : JO et XIII façon « Hollywood » et pieds mouillés, avec circonspection et en trialisant pour les autres, JFD observe toutes les man'uvres, avant de se décider pour un passage en souplesse ; se mettrait il au vtt ? Poursuite sur une piste contournant les Cammazes par le Nord, succession de montées et descentes roulantes agrémentées de quelques sauts. Descente vers le ruisseau du Rabasset : rapide et technique avec des ornières de partout, une terre tantôt dure et adhérente, tantôt molle et glissante, pierres qui roulent et arbustes qui fouettent les visages font que le groupe est tout sourire en bas ; pas pour longtemps. Remontée vers le Montagnet, sur une piste roulante au début puis sur un sentier à la terre détrempée et au pourcentage s'accentuant fortement: entre effort et recherche d'adhérence, quelques grimaces apparaissent. Nous attaquons la descente vers Sorèze par un bout de route suivi d'une piste roulante en première partie, puis de plus en plus étroite avec des passages de cailloux agressifs. Single en ornière, succession de virages, entrecoupées de jolies vues sur le lac de St-Férréol, la carrière de Sorèze et Revel entre autres. Passage à l'oppidum de Berniquaut, l'occasion de quelques photos et d'admirer le paysage. Portage pour descendre de cette place forte romaine. Reprise de la chevauchée descendante sur la piste en lacet menant à Sorèze. Piste qui se dégrade d'ailleurs fortement et qui devient de plus en plus piégeuse alternant passages fluides et rapides, cassures, multiples ornières et ravines. On se tire tous la bourre, le plus malin, Patroc, qui prétextant avoir raté la sortie d'un virage, en profite pour couper droit dans la pente, surgissant de nulle part entre moi et un Fonf plus que surpris ! Les mines réjouies en disent long sur le bonheur des riders. Le groupe se scinde là : Jo, XIII, Chybro, Patroc doivent rentrer dans leurs foyers respectifs et rentrent sur Dourgne par la route. Nous commençons l'ascension vers la ferme de Pistre : montée très tranquille compte tenu du dénivelé déjà accumulé (+- 1200 m). Nous traversons le causse et redescendons par une piste encombrées d'arbres au sol ; dommage. Arrivée dans la carrière de St-Amancet où la terre blanche ( !) et très humide fini de nous crépir. Sylvain et Papenoo décident de ne pas en rajouter question dénivelé et nous attendront la bière à la main au café de Dourgne. Tandis qu'ils rentrent par la route, JFD, Fonf et moi-même remontons par une piste afin de rejoindre le sentier de l'Autan. 2 km et 230 m de dénivelé plus loin, nous enquillons le fameux single. Pente douce au début dans la bruyère, passages franchement pentus en sous-bois et fin par la fameuse descente impossible. Le sol est particulièrement glissant mais Fonf passe sans problème, je m'y prends comme un manche et pars en vrac, JFD assure à pied. Fin de la rando quelques centaines de mètres plus loin à Dourgne : 48 km et 1524 m de D+. En somme, une bonne sortie pour réappréhender le dénivelé. Apache31 - Aperçu des photos -
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webmaster Le 09/03/2006 à 13h11. |
Le profil et la carte correspondent au parcours version light, le GPS ayant décidé d'aller boire une bonne bière plutôt que de finir le parcours.
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